Cap’Mundo, propose depuis mars 2013 des capsules de café artisanal.

Olivier Brivois, le créateur de Cap’Mundo, déplore la façon dont les Français boivent le café. L’effet coup de fouet de la boisson est une des premières raisons de sa consommation massive en France.

Selon une étude du 12 septembre 2013, réalisée par l’Ifop (Institut français d’opinion publique), 45 % des moins de 35 ans et 58 % pour les plus de 50 ans boivent leur café au distributeur. A peine coulée dans le gobelet, la dose de caféineest avalée. Pour revaloriser le produit, la marque propose une tout autre approche : la dégustation.

Aficionado du café, le jeune créateur est un grand perfectionniste.
De la pousse des graines à la torréfaction en passant par le packaging, rien n’est laissé au hasard. Au total, cinq saveurs, portant chacune le nom d’un arbre, sont en vente : Ebene, Zebrano, Copaiba, Umbila, Dabema.

Une passion équitable

Tout comme un bon Bordeaux, un Arabica se goûte, se déguste et se savoure. Intransigeant, Olivier Brivois tient à ce que son café soit garanti dernière récolte.
Mais si, pour le créateur, les similitudes avec le vin sont nombreuses, le rapport âge-qualité est en réalité opposé : plus la récolte est jeune, meilleur le café sera. La société travaille avec une coopérative qui fixe elle-même le prix de la matière première.

Toutes ces dispositions sont, pour la marque, une assurance d’un produit de qualité.
Les grains sont ensuite torréfiés par un maître torréfacteur à Bordeaux (Gironde).
Une fois ceux-ci encapsulés, le secret de leur qualité repose sur le temps et le soin apporté dans le processus de création des arômes.

« Notre produit final est racé là où un café industriel sera davantage grillé », souligne le responsable produit. « Là où il faut dix minutes pour qu’un café industriel soit torréfié, nous y passons entre quinze et vingt minutes. »

En vente uniquement dans les brûleries et les épiceries fines, les produits Cap’Mundo seront bientôt millésimés afin d’assurer au consommateur une qualité exceptionnelle.
La responsabilité écologique de l’entreprise va de pair avec le respect des règles du commerce équitable et de l’artisanat.

Actuellement en préparation, une capsule biodégradable sera bientôt disponible.

 

Une compatibilité indispensable

Non contentes d’être de qualité, équitables et recyclables, les capsules Cap’Mundo sont compatibles avec les machines Nespresso. Certains fabricants s’étaient déjà attelés à la création de capsules pouvant rivaliser avec la marque, mais la qualité se serait, à chaque fois, perdue en chemin. Ici, pas question de sacrifier nos papilles. « Le résultat en tasse doit être parfait. Il ne doit pas y avoir de migration du goût végétal dans le café », explique l’entrepreneur qui a travaillé deux ans, avec des ingénieurs et des cabinets juridiques, avant de présenter sa première gamme.

BARBARA KRIEF – LE PARISIEN